Interview : Gérard Gondrand

Gérard Gondrand

EQUIPE GONDRAND

LA CÔTE-ST-ANDRE

« Une saison compliquée »

 Quel regard portez-vous sur la saison de votre équipe (14e) ?

« Les résultats n’ont pas du tout été à la hauteur de ceux que j’attendais. Au sein de l’équipe, on a deux novices en Ligue M1 (Rey et Faure) et un joueur expérimenté qui n’a plus évolué à haut niveau depuis quelques années (Brouze). Ce dernier sera plus performant la saison prochaine, c’est certain. Sinon, on a battu les meilleurs (Annecy, Métropole de Lyon, la Cro, Joyeuse) mais on a aussi perdu contre des équipes présumées plus faibles. C’est une saison compliquée. J’attends beaucoup plus de la saison prochaine où l’on aura les renforts de Kevin Ducreux (Bellegarde-en-Forez) et Mathieu Beylier (La Motte-Servolex). »

Vous fêtez en 2023 vos 50 ans de sport-boules à haut niveau. Vous êtes devenu un personnage incontournable de la discipline ?

« Ce n’est pas à moi de dire une pareille chose (rires). J’ai disputé les championnats de France Excellence à Lyon en 1973. On fêtera cet anniversaire lors du 119 e Grand Prix bouliste de la Côte-Saint-André le vendredi 28 juillet prochain. »

Comment jugez-vous l’évolution du sport-boules au fil des années ?

« Les boules ont beaucoup changé. À l’époque, que ce soit avec les partenaires ou les adversaires, il existait une certaine tension dans les compétitions. Sitôt les parties finies, il y avait de la convivialité, des troisièmes mi-temps. Je suis nostalgique de ces moments-là. Il n’y avait pas un concours qui ne se terminait pas en chansons. On disputait des parties qui pouvaient durer cinq heures. On avait le temps. Et puis de nombreuses grandes compétitions ont aujourd’hui disparu, c’est regrettable. »

Propos recueillis par Eric Clert – eric.clert@eclertcommunication.fr – 06 48 34 71 17