Interview : Bruno Chouvelon

À une semaine du lancement de la 5ᵉ saison de la Ligue Sport-Boules M1, le président de la Ligue Nationale Sport-Boules fait le point sur une compétition qui ne cesse de grandir. Entre un calendrier ambitieux et des nouveautés sportives, l’excitation est palpable.

𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞́𝐡𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 ?

Nous sommes à la fois sereins et enthousiastes. Une excellente nouvelle vient tout juste de tomber : la municipalité de Génelard a confirmé qu’elle accueillera la 9ᵉ étape les 13 et 14 juin en Saône-et-Loire. Cette annonce ajoute une dimension supplémentaire à une saison qui traversera, cette année, 9 départements et 4 régions de France. La région Auvergne-Rhône-Alpes reste un pilier avec 7 étapes, mais nous aurons également l’honneur de jouer en Bourgogne-Franche-Comté, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et enfin dans le Grand Est, pour la 10ᵉ et dernière étape à Gérardmer les 20 et 21 juin. Au final, la Ligue Sport-Boules M1 se produira dans six nouvelles villes en 2025. C’est l’essence même de notre projet : l’envie de découvrir de nouveaux territoires et d’aller à la rencontre des passionnés de notre sport.

C’est une vraie satisfaction. Depuis sa création en 2019, la Ligue Sport-Boules M1, initiée par Fabrice Laposta et toujours soutenue par Jean-François Gobertier, ne cesse de franchir des caps. Elle repose sur des bases solides : des joueurs et des équipes d’un très haut niveau, une relève prometteuse et un public toujours plus présent, à la fois sur place et devant les écrans. En 2024, nous avons encore battu des records d’audience. Nous devons poursuivre cette dynamique, moderniser notre image, et transformer chaque étape en une véritable fête locale, comme cela a été le cas l’an passé à Chazelles-sur-Lyon et à Aoste. La quadrette a le potentiel pour séduire un public encore plus large.

𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟓 ?

Plusieurs nouveautés importantes vont enrichir cette édition. Premièrement, nous introduisons le point du match nul en phase de groupes. Cette règle apportera davantage de dynamisme aux parties tout en offrant aux équipes un précieux temps de récupération lors de week-ends très exigeants. Deuxièmement, nous organiserons des exhibitions entre les demi-finales et la finale. L’idée est de valoriser toutes les composantes de notre discipline à travers des démonstrations de nos espoirs féminins et masculins, ainsi qu’en mettant en avant le sport adapté. C’est une manière d’affirmer notre ambition : élargir les horizons et promouvoir nos valeurs.

𝐒𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐚̀ 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐨𝐧 𝐬’𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 ?

L’arrêt de l’équipe d’Annecy a redistribué les cartes. Grégory Chirat, l’un des meilleurs tireurs, est parti à Saint-Vulbas, tandis que Jérémy Micoud a rejoint Nice et Jérôme Benoit évoluera pour Maurienne-Galibier. D’autres quadrettes sont prêtes à relever le défi : Plaine de l’Ain, Fontaine, Lyon ou encore Métropole de Lyon ont les moyens de jouer les premiers rôles.

Je tiens également à souligner la montée en puissance des jeunes talents et le dynamisme apporté par de nouveaux partenaires, comme la ville de Saint-Quentin-Fallavier, qui aura cette année son équipe. Ces signes positifs montrent que notre sport peut conquérir de nouveaux publics et continuer à écrire une belle histoire.