Interview : Thomas Lardet

À 20 ans, le tireur originaire d’Annoisin-Chatelans (Isère) découvre l’élite sous les couleurs du promu décinois (Alaimo). Une première expérience en Ligue Sport-Boules M1 qui vient récompenser son talent et une passion sans limite pour la discipline.

Thomas, comment vis-tu cette première saison en Ligue Sport-Boules M1 ?

C’est une immense fierté de jouer dans cette compétition qui me faisait rêver. De l’intérieur, c’est encore plus impressionnant : évoluer dans des boulodromes pleins, devant les caméras, aux côtés de joueurs d’exception… C’est un plaisir indescriptible. Avec Décines, on a signé quelques belles victoires, notamment contre Saint-Vulbas (Didona) et la Métropole de Lyon (Landraud), ce qui nous met sur une bonne dynamique. À peine une étape terminée, j’ai déjà hâte de jouer la suivante !

On ne t’a pas senti impressionné lors des deux premières étapes…

Le fait d’être plusieurs jeunes à découvrir l’élite en même temps nous aide beaucoup. L’an dernier, je jouais en M2 avec Baptiste Dumarcher et Bastien Paradis. Notre belle saison nous a ouverts les portes de l’élite : Baptiste a rejoint Lyon, Bastien Nice, et moi, Décines. L’intégration a été facilitée par l’accueil de joueurs d’expérience comme Daniel Alaimo, Mickael Marion, Florent Amar et Christophe Vanel. Avec Nicolas Peyron-Gérard, l’autre jeune de l’équipe, on essaie d’apporter notre fougue et de se hisser à la hauteur de ces champions.

Tu débarques en LSBM1, mais le sport-boules est une histoire de famille pour toi…

Oui, j’ai eu la chance d’attraper le virus très tôt grâce à mes parents, et surtout mon père Cédric, avec qui j’ai été champion de France en clubs sportifs en 2020. À 7 ans, je voulais faire comme lui alors il m’a inscrit à Saint-Vulbas, où j’ai croisé la route de Jeannot Védrine et Sébastien Mourgues, mon premier entraîneur. Mais mon modèle absolu reste Sébastien Leiva-Marcon : il incarne le respect de l’histoire et la modernité de notre sport. J’ai même adopté sa boucle d’oreille (rires) ! Aujourd’hui, il me conseille comme un grand frère, et j’espère marcher sur ses traces.

 La nouvelle génération a-t-elle un rôle à jouer pour l’avenir du sport-boules ?

C’est une évidence. On a tous grandi en regardant des joueurs comme Sébastien Leiva-Marcon, Julien Molager ou Alexandre Chirat. Aujourd’hui, c’est à nous d’être des exemples. Si notre engagement et notre passion peuvent inspirer des jeunes à nous rejoindre, ce serait une belle victoire. Nous sommes là pour faire vivre notre sport !