Interview : Manu Bilon

Le pointeur de tête de l’équipe de Nice (Abrate), est fin prêt pour la 4e étape de la Ligue Sport-Boules M1, qui se déroulera à domicile. Dès vendredi soir, un choc face à la Plaine de l’Ain lancera ce rendez-vous sur les bords de la Méditerranée.

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𝐌𝐚𝐧𝐮, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞 𝐧𝐢𝐜̧𝐨𝐢𝐬𝐞 𝐯𝐢𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 ?

Tout se passe bien. Après quatre ou cinq ans, l’équipe s’est renouvelée, et les trois premières étapes ont confirmé que nous étions sur la bonne voie, avec une finale à Saint-Vulbas et une deuxième place au classement général. Nous avons une équipe très complète, avec des joueurs cadres comme Romain Garcia et Fred Ascensi, un chef d’équipe, Didier Abrate, qui nous pousse et nous encourage, ainsi que des recrues qui ont rapidement trouvé leur place. Jérémy Micoud est l’un des meilleurs à son poste, et Bastien Paradis, le benjamin de la compétition, tient son rang malgré ses tout juste 19 ans.

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𝐉𝐮𝐬𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐁𝐚𝐬𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐏𝐚𝐫𝐚𝐝𝐢𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐭𝐞𝐥 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐢 𝐫𝐚𝐩𝐢𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ?

Bastien a déjà montré son potentiel avec notre club de Balaruc-les-Bains en Coupe d’Europe et en championnat de France, même si nous avons connu deux échecs en finale. Beaucoup d’équipes voulaient le recruter. Ce gamin a tout pour réussir : il a du talent, c’est un compétiteur, et il est bien éduqué. Jouer avec des jeunes comme lui est un vrai plaisir. Dans l’équipe, il est un peu le petit dernier de la famille, tout le monde veille sur lui. Et s’il continue sur cette lancée, il pourrait devenir l’un des très grands.

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𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐜𝐞𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥’𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ?

C’est une transition inévitable. À un moment donné, il faut du renouveau. Aujourd’hui, les meilleurs joueurs ont entre 35 et 40 ans, mais les jeunes arrivent avec beaucoup de talent et l’envie de se faire une place. Pour ma part, j’essaie de donner le meilleur et d’être présent lors des grandes échéances. À 56 ans, ma carrière est derrière moi. Comme je le dis souvent : « J’ai eu la chance de… » J’ai eu la chance de jouer à la grande époque avec les plus grands en France. L’envie et le plaisir sont un peu moindres aujourd’hui, et un problème au genou me handicape au quotidien, mais je suis toujours là !

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𝐂𝐞 𝐰𝐞𝐞𝐤-𝐞𝐧𝐝, 𝐢𝐥 𝐲 𝐚 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐧𝐢𝐜̧𝐨𝐢𝐬𝐞, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐝𝐮𝐞𝐥 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮 𝐝𝐞̀𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐏𝐥𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐢𝐧…

C’est un vrai plaisir d’accueillir les équipes à Nice, une ville mythique et l’une des plus belles de France. Ce sera un beau week-end de compétition dans un lieu qui a toujours été un bastion du sport-boules, avec de grands joueurs. Dès vendredi soir, nous affronterons Plaine de l’Ain (Moncenis) dans un duel qui promet d’être intense. Pour l’instant, ils ont une longueur d’avance, notamment grâce à Sébastien Mourgues, qui est en état de grâce. Leur équipe est très complète, avec du talent à tous les postes : Gérard Condro, David Piroux, Sébastien Belay et le jeune Matthieu Vercher. Mais la saison est encore longue. Bientôt, nous quitterons les boulodromes pour jouer en extérieur, et cela pourrait tout changer…

LNSB – Ligue Nationale Sport-boules