Interview : Patrice Landraud

Président passionné de la CRO Lyon, Patrice Landraud se prépare à vivre un week-end boulistique intense avec la 5e étape de la Ligue Sport-Boules M1. L’occasion de mettre en lumière la nouvelle dynamique du club… et de viser haut avec son équipe de la Métropole de Lyon !

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𝗣𝗮𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗰𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗖𝗿𝗼𝗶𝘅-𝗥𝗼𝘂𝘀𝘀𝗲 ?
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On est très impatients d’accueillir les 16 meilleures quadrettes de France ! Ce sera l’occasion de montrer que Lyon reste le berceau du Sport-Boules, et que la CRO Lyon est bien ancrée dans le présent. Dimanche, la Ligue F1 prendra aussi place avec les 16 meilleures doublettes féminines. Ce sera une vraie fête pour toute la famille bouliste !

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𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝘃𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗹𝘂𝗯 ?
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C’est un engagement total, mais je ne regrette rien. Même si je suis Ardéchois, la CRO, c’était mon club de rêve gamin. La mecque des boules, avec des légendes comme Cheviet, Noharet, Perrier… et mon ami Didier Combet. Je n’avais pas prévu de devenir président, mais ma rencontre avec Sébastien Grail, et ses complices Majorel, Amar, Alcaraz, a changé la donne. Je ne pouvais pas laisser ce monument disparaître. Depuis le début d’année, on a lancé de nouvelles actions. Ma femme Mary s’implique énormément aussi. Avec le boulodrome des Canuts, on propose des initiations aux collégiens, on a intégré le concours des clos lyonnais, et on va même former une nouvelle équipe féminine en club sportif l’an prochain. Le Sport-Boules fait partie du patrimoine lyonnais, au même titre que Guignol ou les bouchons. Il doit continuer à vivre !

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𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗽𝗲𝘀 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲́𝗲𝘀 𝗶𝗰𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗿𝗲𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲́𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝗖𝗥𝗢. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗲𝘇 𝗰𝗼𝗰𝗵𝗲́ 𝗹𝗮 𝗰𝗮𝘀𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 ?
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Forcément, on y pense… même si ça ne va pas être simple. On a refait tous les jeux pour l’occasion, et on n’a pas encore eu le temps de les apprivoiser. On a bossé sur la déco, mis un peu de couleur : le cadre est prêt ! Sur le plan sportif, c’est chaud : nos deux équipes lyonnaises sont dans le même groupe que Nice et Saint-Quentin-Fallavier… Le groupe est ultra relevé. Mais on doit casser la dynamique de La Plaine de l’Ain et de Nice, qui prennent le large au classement.

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𝗣𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁, 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲́ 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿…
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Oui, on avait signé une victoire parfaite lors de la première étape, avec 5 parties remportées. Un moment fort, d’autant que je courais après ce succès depuis cinq ans. Mais ensuite, on n’a pas réussi à enchaîner. On joue bien, mais il manque parfois un petit quelque chose. À Nice, on est tombé contre Lagnieu en poules. Les tireurs de but sont actuellement injouables. Mais attention, tout peut changer sur les étapes en extérieur. En attendant, on doit se relancer. On a seulement pris 18 points en trois étapes. Devant, ça file, et derrière, ça pousse.

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𝗘𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗶𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘀𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 ?
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Je joue beaucoup plus cette année, même à la pétanque et au jeu provençal – peut-être ma discipline préférée. Et je prends beaucoup de plaisir dans cette équipe. On a renforcé le groupe avec Sébastien Leiva-Marcon et Cédric Cazorla. On joue bien, je joue bien, et je me régale… même si je déteste toujours autant perdre ! Nos ambitions sont claires : viser le Top 3, et pourquoi pas aller chercher la victoire finale. Et si on pouvait s’imposer à la CRO… ce serait magnifique pour ma première année de présidence !