Interview : Rémi Martinez

Rémi Martinez

ÉQUIPE VOLFEU

GÉNISSIEUX

« C’est peut-être le moment de démarrer notre saison »

Promue cette année en Ligue sport-boules M1, la quadrette de Génissieux est à la peine au classement (lanterne rouge avec quatre points). Mais son capitaine est loin d’avoir baissé les bras.

Comment jugez-vous vos débuts au sein de la Ligue M1 ?

« Sur l’ensemble, c’est satisfaisant. Le constat, c’est que l’on démarre mal le vendredi soir. On a du mal à entrer dedans, c’est compliqué. Sur les autres parties, on ne s’en sort pas trop mal, on joue bien. Notre problème est que l’on ne tape pas de but. Et quand on est en difficulté, on prend vite de gros coups. On tient une heure, une heure quinze, et puis si on se relâche sur une mène, la différence se fait aussitôt si on manque le but. Sur des parties de deux heures, c’est imparable. »

Êtes-vous surpris par le niveau ?

« Non, car on savait que c’était le niveau au-dessus (par rapport à la Ligue M2). Avant, on jouait six boules, on s’en sortait. En Ligue Sport-Boules M1, on n’a pas du tout le droit à l’erreur. »

Votre équipe n’a jusqu’alors remporté qu’une partie sur dix. Ne craignez-vous pas que le doute s’installe rapidement ?

« Ce qui nous sauve, c’est que l’on est une bande de copains. Cela nous met à l’abri des tensions. On sait que chacun donne le meilleur. Mathieu (Dieudonné) vient de nous rejoindre, il lui faut un peu de temps pour s’adapter à l’équipe et au niveau de jeu exigé. On verra quand la pression de la descente s’invitera mais pour l’instant, on n’a rien perdu de notre moral. »

L’objectif du maintien est toujours d’actualité ?

« C’est l’objectif. C’est difficile car il n’y a pas une équipe décrochée, une quadrette plus faible que les autres. On a espoir de décoller un peu lors de l’étape de Chazelles-sur-Lyon car on a deux équipes que je considère de notre niveau dans notre groupe (Aix-les-Bains, Bron). C’est peut-être le moment de démarrer notre saison. »

Propos recueillis par Eric Clert – eric.clert@eclertcommunication.fr – 06 48 34 71 17