Interview : Bruno Chouvelon 

Bruno Chouvelon 

ÉQUIPE EBB

JOYEUSE

« On ne manque pas d’idées pour la suite »

À mi-parcours, et avant le début des étapes en extérieur, le président de la Ligue Nationale Sport-Boules (LNSB) se félicite du niveau de jeu proposé et de la médiatisation grandissante de la Ligue Sport-Boules M1.  Entretien.

Bruno Chouvelon, quel regard portez-vous sur cette première partie de saison ?

Les motifs de satisfaction sont nombreux. Tout d’abord, le niveau de jeu est encore monté d’un cran avec de nouvelles équipes candidates pour le titre et l’arrivée de nouveaux visages qui sont des signes rassurants pour l’avenir. La quadrette est pour moi l’essence même de notre sport et cette compétition est la vitrine idéale pour promouvoir le sport-boules. L’autre bonne nouvelle vient de la visibilité de la compétition. Le public est de plus en plus nombreux à nous suivre notamment lors des retransmissions. La diffusion en direct des finales sur Sport en France offre une visibilité nouvelle et permet de toucher un plus large public.

Quels temps forts retenez-vous de ce début de saison ?

Tout d’abord, l’implication totale de tous ceux qui nous ont accueillis. Je remercie les bénévoles des associations sportives et les villes qui se démènent pour faire vivre cette compétition. Sans minimiser ce qui a été fait sur les autres étapes, j’ai beaucoup aimé les deux jours à Chazelles-sur-Lyon. Cette étape a été une grande réussite populaire mais aussi une vraie fête de notre sport et une belle promotion de l’évènement avec la présence de nombreux médias. Cette étape doit servir de référence et nous donner un cap à tenir pour l’avenir : la Ligue Sport-Boules M1 doit être à la fois une compétition de haut niveau, une fête populaire et un évènement qui rassemble toutes les composantes de la famille du sport-boules.  

Qu’attendez-vous de la seconde partie de saison ?

J’espère que le spectacle et le suspense seront encore au rendez-vous. A l’extérieur, il y a souvent de belles surprises et les jeux incertains peuvent rebattre les cartes. La tactique va être différente et rendre le tir du but plus aléatoire. On va découvrir de nouvelles villes avec Cavalaire-sur-Mer, Saint-Michel-de-Maurienne, Joyeuse et Aoste lors de la dernière étape. Cela risque de batailler ferme jusqu’au bout. Dans la course au titre, 6 équipes se sont détachées tandis que dans le bas du classement, 4-5 formations sont concernées par les deux places de reléguables.

Quels sont les axes de progression de la compétition selon vous ?

On a repris l’épreuve, il y a seulement trois ans, en repartant quasiment d’une feuille blanche. On est jeune et l’objectif est d’installer la compétition sur la durée pour faire de la Ligue Sport-Boules M1 une marque viable. Pour cela, il faut être capable d’innover chaque année, d’apporter à chaque fois de nouvelles retouches. Heureusement, on peut compter sur le soutien de partenaires majeurs comme la Région Auvergne-Rhône-Alpes. On a la chance aussi de compter sur la bienveillance de Jean-François Gobertier. Les capitaines d’équipes font aussi de gros efforts pour soutenir la compétition. Mais on a besoin encore de plus de soutien et c’est pour cela qu’on vient de lancer Le Club des 100 qui offre désormais à tous la possibilité de devenir membre de la Ligue Nationale Sport-Boules. On ne manque pas d’idées pour la suite. On souhaite implanter durablement la compétition dans le sud de la France. On fait des envieux aussi en Italie où notre compétition est suivie de près. Pourquoi ne pas imaginer un jour une super finale qui opposerait les meilleures équipes de Ligue Sport-Boules M1 à des formations étrangères, ce serait grandiose…

Propos recueillis par Cyril Collot